Alle Züge, die zwischen Delémont und Belfort verkehren, werden ab Dezember 2025 am Grenzbahnhof in Delle enden. Diese Änderung ergibt sich aus der Entscheidung der Region Burgund-Franche-Comté, die Schritte zur Aufrechterhaltung und Verbesserung des gemeinsamen grenzüberschreitenden Angebots nicht weiter zu verfolgen.
Der Kanton Jura, der sich sehr für eine qualitativ hochwertige grenzüberschreitende Verkehrsanbindung eingesetzt hatte, bedauert diese Entscheidung. Die Schweizer Behörden möchten nun, dass die Region Burgund-Franche-Comté auf ihrem Gebiet ein Bahnangebot bereitstellt, das qualitativ hochwertige und dauerhafte Anschlüsse zwischen den Schweizer Zügen in Delle und dem TGV-Bahnhof Belfort-Montbéliard und Belfort-Stadt gewährleistet. Nach dieser Entscheidung aus Frankreich plant der Kanton Jura, das Angebot auf seinem Kantonsgebiet zu optimieren und auszubauen.
Komplette Medienmitteilung des Kantons Jura in französischer Sprache: |
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Tous les trains qui circulent entre Delémont et Belfort s’arrêteront à la frontière à Delle dès décembre 2025. Ce changement découle de la décision de la Région Bourgogne-Franche-Comté de ne pas poursuivre les démarches visant à maintenir et à améliorer l’offre commune transfrontalière. Le Canton du Jura, qui s’était beaucoup engagé en faveur d’une desserte transfrontalière de qualité, regrette cette décision. Les autorités suisses souhaitent désormais que la Région Bourgogne-Franche-Comté propose, sur son territoire, une offre ferroviaire assurant des correspondances de qualité et pérennes entre les trains suisses à Delle et la gare TGV de Belfort-Montbéliard et Belfort-Ville. Suite à cette décision française, le Canton du Jura prévoit de réorganiser et d’améliorer les liaisons internes sur son territoire. Le tronçon ferroviaire français Delle-Belfort a été remis en service en décembre 2018 après des travaux de réhabilitation avec un cofinancement de la Suisse. L’horaire actuel sur ce tronçon présente des difficultés de compréhension par la clientèle, notamment en raison de son irrégularité. Le constat des faiblesses de l’horaire a été partagé par tous les acteurs dès 2019 dans le cadre de la gouvernance mise en place conjointement par la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Canton du Jura. Elément aggravant, l’exploitation a été continuellement perturbée depuis la réouverture de la ligne. Des travaux lors des deux premières années, la COVID et plus récemment des manques de matériel roulant ont conduit la SNCF à supprimer régulièrement des trains. Un projet très attractif mais qui n’a pas suscité l’adhésion Dans le contexte de l’urgence climatique et du transfert modal souhaité de la route au rail, des démarches et des études ont été lancées dès 2019 afin d’améliorer cette liaison transfrontalière, en proposant une offre plus attractive. Il s’agissait de répondre aux principaux marchés identifiés, à savoir les déplacements pendulaires internes à la France, les déplacements des travailleurs frontaliers et les voyages en correspondance avec les TGV à la gare de Belfort-Montbéliard TGV. Un projet intitulé «Convergence 2026» a été développé par le Canton du Jura et la Région Bourgogne-Franche-Comté; il consistait à introduire dès décembre 2025 une liaison transfrontalière très performante, avec des trains circulant toutes les demi-heures et sans changement de Delémont jusqu’à Belfort-Ville. Une mise en œuvre progressive, dans un premier temps avec une fréquence d’un train par heure, a été même proposée à la Région Bourgogne-Franche-Comté pour limiter les coûts initiaux. Malgré cela et après de nombreux échanges, la Région a fait part en mai 2023 de son refus de collaborer à l’étude de ces variantes et de poursuivre le projet «Convergence 2026». Elle a décidé de renoncer à ce modèle commun et transfrontalier et de privilégier une exploitation distincte entre la France et la Suisse, impliquant l’obligation de changer de train au point-frontière de Delle. Le Canton du Jura, qui s’était beaucoup investi dans le projet «Convergence 2026», regrette cette décision. Il est persuadé que le modèle proposé aurait pu connaître un succès important. Que va-t-il se passer en décembre 2025 du côté suisse? Le fait que le matériel roulant suisse ne sera plus mobilisé pour circuler au-delà de Delle dès fin décembre 2025 constitue un changement de paradigme important. Le Canton du Jura, en concertation avec la Confédération et en collaboration avec les entreprises de transport CFF et CJ, envisage ainsi d’optimiser la desserte interne sur son territoire. Sous réserve de la suite des études, la cadence de deux trains par heure qui prévaut aujourd’hui entre Delémont et Porrentruy pourrait être étendue jusqu’à Delle, au bénéfice des localités desservies. La ligne Porrentruy-Bonfol serait aussi mieux desservie grâce à son intégration à la ligne Delémont-Delle selon un système en Y (voir l’encadré). Et du côté français, que va-t-il se passer en décembre 2025? Lors du Comité de pilotage franco-suisse sur les relations ferroviaires entre les deux pays qui s’est tenu le 7 juillet 2023 à Dijon, la Région Bourgogne-Franche-Comté a communiqué à l’ensemble des partenaires, dont la Confédération et le Canton du Jura, sa volonté de mettre en place, en décembre 2025, une offre sur l’axe Delle-Belfort permettant d’assurer de bonnes connexions entre la Suisse et les TGV. Cet engagement est un point crucial et la partie suisse sera très attentive à ce qu’il soit concrétisé. Le Canton du Jura est évidemment ouvert à toutes futures propositions pour le rétablissement d’une véritable offre transfrontalière. Le système jurassien en Y envisagé dès décembre 2025 Le système en Y qui pourrait être appliqué dans le canton du Jura dès décembre 2025 est une combinaison des liaisons Delémont-Porrentruy (actuel S3), Delémont-Delle (actuel RE) et Porrentruy-Bonfol (CJ). Comme aujourd’hui, les trains circuleront selon une cadence à la demi-heure entre Delémont et Porrentruy. Avec le système en Y, un deuxième train par heure circulera entre Porrentruy et Delle ainsi qu’entre Porrentruy et Bonfol. Une fois par heure, les usagers pourront se déplacer sans changer de train entre les localités de Bonfol, Vendlincourt et Alle et les localités situées sur l’axe Porrentruy-Delémont. La responsabilité de l’exploitation du système en Y sera confiée aux CFF en collaboration avec les CJ. Les études de détail concernant l’horaire et le matériel roulant sont en cours. Le système jurassien en Y aura ses correspondances à Delémont avec les trains Grandes Lignes circulant toutes les 30 minutes entre Bâle, Delémont, Bienne et Lausanne. Ce système est envisagé parce que le matériel roulant suisse utilisé aujourd’hui entre Delle et Belfort TGV sera disponible dès fin 2025 suite à la décision prise par la Région Bourgogne-Franche-Comté. A relever que d’ici à cette date, l’ensemble des gares entre Porrentruy et Bonfol et respectivement Boncourt auront été modernisées et adaptées aux normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. |
Kommentar von Peter Füglistaler, Bundesamt für Verkehr auf LinkedIn:
Was sind die Lehren?
1. Das Parlament hat den Ausbau der Strecke gegen den Antrag von Bundesrat und Verwaltung entschieden. Man setzte auf Hoffnung statt Fakten.
2. Wenn die Schweiz im Ausland ein Angebot nach Schweizer Standards will, muss sie dafür zahlen. Wenn die Schweiz nicht mehr zahlt, wird das (Zusatz-)Angebot eingestellt.
3. Bei grenzüberschreitenden Strecken erschweren die unterschiedlichen institutionellen Regelungen die Situation: Frankreich wollte die Leistungen ausschreiben, die Schweiz eine Direktvergabe. Da in der Schweiz Wettbewerb im öV tabu ist, gibt es jetzt kein Angebot mehr.
Zwei öV-Welten treffen sich, sie nähern sich jedoch nicht an.
In Delle hängt eine Tafel zur Erinnerung an die Eröffnung – mit meinem Namen. Vielleicht reicht die Zeit beim Umsteigen, um sie anzuschauen.
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Weder der Kanton Jura noch Peter Füglistaler sollten sich beklagen. Das ist eine logische Folge der CH öV Vetternwirtschaft, die den „Markt“ hermetisch gegen Konkurrenz und Wettbewerb abschottet um die nicht konkurrenzfähigen Monopolisten zu schützen. In der EU müssen Leistungen im Nahverkehr grundsätzlich als öffentlicher Auftrag ausgeschrieben werden. Ich gehe davon aus, dass ähnliche Probleme auch in allen anderen grenzüberschreitenden Verkehrsräumen und im Fernverkehr kommen werden. Ich hoffe, die EU setzt die Schweiz massiv unter Druck.
Die EU hat in der CH nichts verloren!
Unter ‘Druck setzen’.
Geht’s noch?
Wollen Sie Krieg? Oder einfach ein wenig provozieren hier?
Jeder Druckversuch vis-à-vis eines souveränen Staats wird mit einer Trotzreaktion beantwortet (in der CH vom Volk!).
Wenn die Franzosen in diesem Fall nicht wollen, dann wollen sie halt nicht, basta!
Aber das CH-Geld zur Reaktivierung der Grenzlinie Delle-Belfort (komplett in FR gelegen!), haben sie natürlich gern genommen. Ohne CH wäre dort (ennet der Grenze) nie wieder ein Zug gefahren!
Die SNCF hatte diese Linie verlottern lassen und sie 1994 geschlossen (‘neutralisé’).
Und wir in der CH wollen KEINE schlechten EU-Regeln und Konkurrenz um’s ‘Verrecken’ – diese neoliberale EU-Ideologie hat in vielen EU-Ländern das Bahnwesen zugrunde gerichtet.
Wo funktioniert es am besten auf dem europ. Kontinent – richtig in CH!
Habe gern geholfen.
PS:
Was für ‘Druckmittel’ hat denn die EU? KEINE.
Ausser sie will die Bilateralen kündigen. Dieser Schuss ginge aber nach hinten los.
Keine Bilateralen = keine Personenfreizügigkeit = kontrollierte Grenzen = Verhältnisse wie EU/UK (mit den Briten haben wir im übrigen keine Probleme).
Und die Deutschen/Franzosen/Italiener etc. könnten 100’000e Arbeitsmigranten in der CH retour nehmen. Nimmt mich dann wunder, ob diese alle einen vergleichbaren Job in ihren Heimatländern finden (von den Osteuropäern gar nicht zu reden).
Gegen Vereinnahmungsversuche jeglicher europ. Grossmachtideen wusste sich die CH schon immer zu wehren.
So, und jetzt können Sie mit Ihrer (vermutlich) toitonischen und populistischen EU-Arroganz abfahren.